De Wellington à Marahau (Abel Tasman) – 21 novembre 2013

De Wellington à Marahau (Abel Tasman) – 21 novembre 2013

13/01/2014 5 Par Haazheel

16 500 ? Ouaip j’aime bien ce chiffre.

Dans mes prévisions et selon mon planning, j’avais encore une soirée pour réfléchir avant de me lancer dans la prochaine activité mais sur le chemin nous passons à Marahau. Je savais que je voulais le faire ici mais je savais aussi que j’aurais certainement du mal à dormir la veille… Et puis finalement tout va se décider beaucoup plus vite que prévu, le chauffeur va lancer un appel pour savoir si quelqu’un veut se joindre aux 3 personnes qui ont déjà réservé cette activité ! Vu qu’il fait beau, que je n’ai pas le temps de me poser trop de questions, je vais m’inscrire et quelques minutes plus tard nous sommes donc 4 personnes à descendre du bus pendant que tous les autres vont aller faire les courses (cela reste une activité comme une autre). Alors je tergiverse mais de quoi je parle ? Ho ben 3 fois rien hein… Je vais juste me faire un petit saut de rien du tout.

Après une petite vidéo qui fait bien envie, on a le choix entre 9000, 12 000 et 16 500 ! Je suis le premier à devoir choisir et je prends évidemment un truc « OVER NINE THOUSAND !!! » et ça sera 16500 pieds soit un joli 5 km ! Oui un saut en parachute de 5 km et une chute libre d’une minute à une vitesse de 200 km/h ! Ça se la pète pas ça ? On est en Nouvelle-Zélande ou quoi ? Allez zou c’est signé ! Ah attendez… on me tend un autre papier ?! Une signature car on va respirer de l’oxygène ? Forcément avec un avion non pressurisé et dont on va ouvrir la porte, les masque a oxygène sont obligatoires (en fait j’en sais rien, c’est peut-être pour calmer le stress des rigolos comme moi). On est donc 4 à avoir signé finalement pour le saut le plus haut et avec un cameraman chacun (pour la jolie somme de 598 $ mais pour ce prix on a un tee-shirt gratuit!). Ça sera aussi l’occasion de voir quelqu’un sortir l’expression « Yolo » le plus naturellement du monde… A la place de l’accompagnateur, j’aurais certainement oublié d’attacher des sangles pour la laisser tomber mais bon… Passons.

Comme je suis avec une fille et que les filles ce sont que des peureuses (et que moi je fait super semblant de pas flipper), je suis désigné pour le premier avion et surtout le premier à sauter ! M’en fout j’ai presque pas peur ! Je suis donc le premier à me faire « interviewer » pour ma future vidéo… Si vous ne l’avez pas encore vue, vous pouvez m’inviter à manger je l’amènerai avec moi. C’est donc vêtu de ma combinaison ridicule blanche et rouge et surtout de son bonnet « tête d’oeuf » que je rentre en dernier dans l’avionnette (un petit avion). Je suis donc collé à la porte avec mon binôme juste derrière et mon cameraman devant avec en tout 30cm pour poser mon cul. On décolle tranquillou, je fait des sourires et des wesh-wesh à la caméra… Tout va bien… Bob (mon binôme) y va se ses petites explications, on rigole tout ça… Bon j’en profite pour regarder par la fenêtre… Pas de doute on a décollé… Bob me tend sa montre qui indique que nous sommes à 4 000 pieds… Ah on n’est pas arrivé donc ? Non parce que bon on est super haut là tu crois pas Bob ?… On monte,… on monte… Comme ça tu ouvrira le parachute par ici… Ok c’est noté ! Comment ça je mets le masque à oxygène ? Là je me suis permis quelques grandes inspirations (je ne sais pas si ça a aidé finalement) parce que je commençais à ressentir cette petite sensation dans le ventre du genre « Mauvaise idée » ce que tu es en train de faire. Bob me rappelle de bien faire ma banane en sortant puis on range les masques.. le cameraman ouvre la porte… Heuu on peut changer d’avis ?

Beau gosse attitude !

Beau gosse attitude !

Visiblement on ne peut pas changer d’avis… je sors les jambes.. Ho tient les nuages qu’est-ce que vous foutez sous MES jambes ? Tient fait froid ici ? Mmm alors position banane Check… Bon ben Bob c’est qu… HaaaaaaAAAAAAAAAAA ! Difficile de vous décrire ce petit chatouillis dans le ventre ou ce qui se passe quand votre cerveau vous lance un gros signal d’alerte : « Hey Ducon on tombe là ! ». J’oublie évidemment de respirer pendant les premières secondes, mon cerveau fait un reboot rapide puis reprend le commande, je vois le cameraman (il est en train de tomber ce con… ha ben oui moi aussi tient) et je peux enfin m’amuser à regarder dessous (ho putain on est haut là) et surtout autour ! La vue est absolument magnifique, ça tue et surtout ça dure ! Le fait de sauter d’aussi haut n’est pas seulement pour frimer (mais je n’y manquerai pas) mais aussi de laisser à votre corps le temps d’éteindre tout les signaux d’alertes pour pouvoir profiter de la chute libre ! La sensation est géniale ! Puis le parachute s’ouvre, on prend un petit coup là ou les sangles sont positionnées et on a l’impression de remonter (en fait c’est le cameraman qui tombe comme une merde). Je lancerai quelques phrases dithyrambiques pour décrire ma joie comme « Ho putain de merde ! » ou « Putain chier sa race » et encore « Ça tue bordel ! » avant de me rappeler que Bob ne parle que anglais… J’ai le bon coup d’adrénaline et je suis encore en train de tomber mais je m’en fout là… On va faire quelques petites pirouettes, éprouver cette sensation lors du début de la chute (cool!) puis finalement se poser avec la classe d’un aigle royale !

Fin du saut, je suis assoiffé, j’ai le sourire collé aux oreilles et pendant bien 30 minutes après le saut je serais surexcité par ce que je viens de faire ! Je comprends les accros à l’adrénaline franchement et ce n’est pas Bob et ses 5 000 sauts qui vont me contredire… On a la chance de voir nos vidéos avant de repartir et je suis assez content d’avoir celle la mieux réalisée ! Puis moi je n’ai pas atterri à plat ventre comme une grosse merde !

Bon ben le saut en parachute en Nouvelle-Zélande, ça c’est fait ! C’est quoi la suite ?

La totalité des photos est disponible sur Picasa : 2013 – 11 – 21 – Nouvelle-Zélande (Motueka)