Festival Pause Guitare 2012 @ Albi – 05.07.2012 au 08.07.2012

Festival Pause Guitare 2012 @ Albi – 05.07.2012 au 08.07.2012

15/07/2012 0 Par Haazheel

Notre rendez-vous préféré de l’été est enfin là : Pause Guitare 2012. Et ce festival prend une ampleur.. Il a tout comme les grands !

Une nouvelle scène qui peut accueillir plus de 8 000 personnes, une affiche magnifique (la plus belle affiche de festival que j’ai jamais vu), une scène au pied d’une des plus belles cathédrales, une programmation de malade… Cette édition promet le meilleur et on a une seule crainte sur la route : le temps ! Car il pleut énormément alors que nous nous dirigeons vers Albi… Mais même la météo est avec le festival et la pluie s’arrêtera 15 minutes avant le début du premier concert. Un grand bravo au staff, aux bénévoles et aux techniciens pour avoir réussi à préparer tout avec des conditions climatiques hostiles.

Jeudi 5 juillet

Barcella

Premier talent de Barcella : avoir fait fuir définitivement la pluie d’Albi ! Et c’est avec grand plaisir que nous allons retrouver notre Babar avec sa nouvelle formation car ils sont maintenant 5 sur scène avec tout ce qui ceci entraîne : des textes mieux habillés, des mélodies plus entraînantes et donc un concert encore plus joussif. L’ouverture est faite sur “L’insouciance” qui nous place tout de suite dans une première ambiance barcelante : faite de douceur, de calme et un saupoudré de nostalgie. Transition plus légère sur “Les sornettes” et son lot de révélations (et je vous confirme que les carottes ne rendent pas aimable donc ne vous forcez pas…). Et vient le moment pour le public de découvrir la troisième facette de cet artiste : un fou-fou des rimes, un malade du rhyme et une élocution impossible à suivre : le mix “Big badaboum + Mixtape”. Le public est surpris et hallucine devant la performance… J’ai même remarqué quelques Barcelettes dans le public qui connaissaient les paroles de “La queue de poisson”. “Claire fontaine” aura aussi ses minutes de gloire et il était agréable de découvrir les sourires des personnes qui découvraient les textes lorsque les jeux de mots étaient compris ou qu’une petite note grivoise venait étayer le texte. On plongera avec une petite larme à l’oeil dans nos souvenirs d’enfance avec “L’âge d’or”(oui enfin je parle pour les trentenaires hein… Il est sûr que les jeunes filles autour de moi ne réagissaient pas comme moi) et on sourira sur la reprise de la soirée : “Les cités d’Or” interprétée avec le souffle Barcella, c’était… touchant. Vient malheureusement la fin du concert sur le titre qui aura connu les joies du passage radio : “Ma douce”. La place Sainte Cécile était pleine et au vu des visages, la mission est accomplie. Barcella suit son chemin, on a eu la chance de vous en parler tôt sur la Myg, on est fier et on espère que vous avez kiffé la vibe comme on a pu le faire.

Brigitte

C’est au tour de Brigitte de faire danser la place Sainte Cécile et je vais découvrir le groupe ce soir… Alors évidemment j’en ai entendu parler et j’avais dû entendre des titres par hasard mais je n’avais pas réussi à les voir sur scène… Bref, j’observe un peu surpris que le décors contient 2 chèvres. Assez kitch… Puis arrivent 3 musiciens ambiance Orange Mécanique et enfin 2 personnes cachées sous des coules monacales. Premier titre et les 2 chanteuses de Brigitte se dévoilent dans des robes à paillettes très sexy. L’ambiance est rétro, pop et des personnes commencent à vouloir transformer la place en immence dance floor. Difficile de découvrir les titres parmi une bonne grappe de fan qui est déjà sous le charme. L’interprétation de “Dans ma benz” était particulièrement réussie je dois bien l’avouer.”Oh la la”,“Battez-vous” ou “Encore un verre” finissent de satisfaire le public et moi je suis content d’enfin les avoir croisées.

Camille
Sur cette date, nous sommes là pour le plaisir : Camille est certainement une des plus belles surprises avec cette nouvelle tournée et on a pris un tel pied à Montauban que nous ne pouvions pas rater ce passage. Le set a de toute façon été adapté pour le format festival même si les changements sont minimes. Le set débute par un très intimiste“Aujourd’hui” qui est accueilli par des salves d’applaudissements. Les 3 musiciens la rejoignent rapidement et c’est parti pour une heure trente d’émotion. “Mars is no fun” et les petits pas de danse de Camille me marqueront particulièrement sans oublier le sublime “She was”… Il fallait sentir l’atmosphère à ce moment du set, c’était vraiment touchant. Et il ne faut pas oublier les musiciens qui font partie intégrante de ce concert que ce soit par leur talent aux divers instruments ou au passage a capela où il offriront de jolies performances de percussions corporelles. On écoutera avec plaisir “Paris” ou “Ta douleur” et on sera réellement triste lorsque que résonneront les dernier mot de “Tout dit” car nous savons que c’est la fin… Mais avoir pu voir Camille avec la cathédrale à nos côté, c’était comment dire… un moment précieux et on remercie déjà le festival pour cette première journée.

Vendredi 6 juillet

Imany
Premier concert sur la toute nouvelle scène Pratgraussals qui peut accueillir plus de 8 000 personnes. Ce n’est pas encore plein pour le premier concert à 19h avec Imany mais peu importe pour la chanteuse, son sourire va conquérir le public présent. Entourée d’un grand nombre de musiciens, Imany a une voix magnifique et des tubes comme “You will never know” ou “Please and change”font mouche même pour ceux qui auraient échappé au passage radio. Et elle nous offrira une reprise bien casse-gueule : “Bohemian Rhapsody” mais avec une voix pareille cela devient plus facile… Un morceau magnifique et une très belle prestation. Imany sera certainement la découverte de la soirée sur la scène principale.

Olivier Gil

Le rendez-vous était pris depuis l’année dernière où il avait été vainqueur du tremplin jeune talent et nous retrouvons donc Olivier Gil et son compère Lucas Lemauff sur la scène des Arcades. Des tranches de vie enrobées de poésie, des personnages touchants quoiqu’un peu gauches, “La barmaid”nous décrit un poivrot amoureux mais avec peu de talent pour la drague. Lucas au piano apporte tout ce qu’il faut aux textes d’Olivier et on en est presque à se demander si le garçon n’aurait pas le talent pour faire un petit projet solo. Mais ce n’est pas le sujet, Olivier continue sa route, les scènes grandissent et nous on le suit toujours avec attention et on ne s’est toujours pas lassé de sa vision de “L’enfance”… Un texte que l’on a l’impression de connaître depuis des années. La relève de la chanson est d’ores et déjà assurée.

1995

Exercice casse-gueule pour cet article car je suis allé un peu par hasard voir ce qu’il se passait au pied de la cathédrale et j’ai pu y découvrir 1995. Le public est jeune et je n’aurais pas été étonné que l’on me demande si j’avais accompagné mon fils sur place… Mais ce que j’ai vu sur scène m’a bien surpris, un vrai groupe de rap français comme j’en ai vu il y a longtemps… De l’énergie à revendre, un gros bordel, de la bonne provocation (les rangs du fonds auront apprécié se faire traiter de bâtards et de vieillards je suppose), quelques joints qui tournent… Hmm, mais c’est que c’est pas mal ! Loin des groupe de rap tendance commerciale et faux rebels, 1995 semble honnête et sur “Milliardaire”, ils ont su démontrer qu’on pouvait foutre un gros bordel à Albi et que l’on pouvait parler de One piece dans une chanson. Eh bien une première bonne surprise qui n’a pas attendu que j’en parle pour réussir mais peu importe, 1995 est un excellent groupe dans son domaine. Merci aux personnes du festival qui ont organisé cette date.

Orelsan

Enfin je vais pouvoir juger en live ce que fait Orelsan. C’est l’archétype de la personne que j’aurais aimé détester : une réussite sur le plan commercial, une polémique que j’ai vu de loin sans savoir pourquoi tout le monde parlait d’un rappeur qui avait écrit un texte violent (quelle perversion houlalala…) et un public très jeune… Le set débute avec une arrivé de RaelSan et de sa garde impériale. la grande classe ! Et le set débute avec une énergie énorme, avec un rappeur qui arrive à ne pas se prendre au sérieux tout en balançant de bons gros missiles à droite et à gauche. “Mauvaise idée” cumule une bonne série de… très très mauvaises idées hein ! Donc, non les enfants, on n’ouvre pas la porte de la chambre de ses parents la nuit hein. La chanson se termine avec une très mauvaise idée censurée : “Sale pute” ne sera évidemment pas chanté. Il me sera impossible de ne pas aimer le set : un chanteur qui porte un blouson Waikiki (non mais franchement.. un blouson waikiki quoi ? Vous réalisez un peu ?), qui parle de Shinobi et qui me fait revivre “1990”… je ne peux qu’aimer. Le rappeur a du talent, le set en live est une tuerie, le public est ravi, et j’ai bien du mal à rejoindre l’autre scène…“Ils sont cools” me fait traîner encore un peu (allez voir le clip !) et je peine à partir après “La terre est ronde”. Décidément les découvertes à Albi ne sont pas là où je les attendais et la bonne réputation d’Orelsan est tout à fait justifiée : ce mec a du talent et il va réussir à me faire acheter ses albums ! Chapeau bas !

Bénabar
Alors évidemment on ne peut pas être partout à la fois et les 15 minutes de marche entre les scènes ne vont pas me permettre de voir beaucoup du concert de Bénabar… Première surprise : Bénabar est le seul chanteur à rajeunir !!! Un jean slim violet, des cheveux longs avec mèche qui tombe constamment devant les yeux… Mais c’est son fils peut-être ? Bref ! La scène accueille un immense podium avec un piano, des choristes, plus de 10 musiciens. On est dans l’artillerie lourde la chanson française et les gros titres sont utilisés : “Le dîner” et ses quelques vérités sur les amis que l’on ne veut pas voir, “L’effet papillon”, etc… Avec une carrière pareille, il est difficile de surprendre mais les pages de publicité en concert parce que c’est la crise… je ne m’y attendais pas ! Le format est calibré pour les grosses scènes, on a depuis bien longtemps dépassé l’ambiance parfaite pour ce genre musical mais on ne peut pas non plus cracher sur ceux qui réussissent l’exploit d’en arriver là.

Roger Hodgson

Je vous rassure moi non plus je ne connaissais pas ce nom… Quand on rajoute “Supertramp”, de vieux souvenirs refont surface, des cassettes dans la voiture sur la route des vacances… Mais quand résonnent les notes de “Take the long way home” je me dis que la soirée va être bonne ! Sur scène, des arbres (et oui !) et des musiciens de talent et puis Roger Hodgson. Dans un français plus qu’honorable agrémenté de quelques passages en anglais, le sourire du monsieur ne nous quittera pas. On sent une joie, un bonheur simple d’être ici, de voir des gens qui ont vieillli avec une bande son qu’il a écrite… Des titres que personne ne peut ignorer s’il a la moindre culture musicale et on ne peut qu’être touché par le plaisir de cet homme. “Breakfast in America”… Non mais qui aurait pensé que j’aurais la chance de l’entendre en live ! Evidemment Roger n’a pas rien fait depuis Supertramp et ils va nous jouer de nombreuses nouvelles chansons mais… quand on a écrit “The logical song” eh bien il est difficile de faire mieux. Alors même si j’étais trop jeune pour avoir connu la grande époque, je suis très heureux d’avoir pu voir cet homme et voir combien il a su rester simple. Certains artistes qui se la pètent sur scène devraient en prendre de la graine et devraient apprendre à profiter comme Roger l’a fait hier soir, c’est communicatif. Merci à lui et merci au festival pour cette programmation.

Samedi 7 juillet

Needtobreathe

Un très bon son rock me parvient aux oreilles alors que j’approche de la grande scène, je ne connais absolument pas Needtobreathe mais ce que je vois attire tout de suite l’attention. Un chanteur lancé dans un énorme solo guitare puis une grosse envolée rock avec un batteur déchaîné… Ça en est presque dommage qu’il fasse plein jour car le groupe est excellent. Il semble que les frères Rineheart tiennent le bon bout et le public (venu pour Sting j’ai l’impression) ne semble pas regretter cette entrée en matière. Et même le début presque country de “White fences” ne me rebutera pas même si j’ai largement préféré “Oohs and Ahhhs”.

Carmen Maria Vega

Petite marche forcée pour aller voir Carmen Maria Vega sur la place Sainte Cécile et constater que côté décors et groupes, Carmen Maria Vega veut jouer dans la cours des grands ! Max Lavegie dénote un peu à côté de la petite Carmen mais le duo fonctionnait très bien, il est maintenant réuni dans un groupe qui peut donc envoyer encore plus de gros sons… Il est vrai que la configuration assise de la place n’est pas très optimisée pour que la foule s’emballe malgré le très réussi “La menteuse”. Ceci n’empêchera pas Carmen de secouer un peu le public en chantant une chanson engagée de droite (non moi non plus je ne savais pas qu’il en existait à part celles de Michel Sardou) :“Qu’est ce qu’ils sont cons”. Et comme tous les groupes pourris, elle termine sur “L’âme slave” de Boris Vian.

Catherine Ringer

Retour sur la grande scène où résonnent les dernières notes de “Les histoires d’A”… Mince on vient de rater un des titres des Rita Mitsouko… Catherine Ringer est accompagnée de son fils à la guitare et il n’aura pas à rougir de la comparaison avec son père. Alors je dois vous avouer que je trouvais l’ambiance bien meilleure lorsque des titres de Rita Mitsouko était repris : “Le petit train” par exemple réveillera un public qui commence à regarder le ciel avec inquiétude car la pluie semble se rapprocher. Un dernier rappel et le set se termine par un très énergique “C’est comme ça” que l’on est bien content d’entendre résonner encore en live.

Sting

Et c’est avec quelques gouttes de pluies que les 10 000 personnes tentent de se rapprocher de la scène ! Vu les mouvements de foule pour s’avancer, il ne fait aucun doute que beaucoup de monde attend ce moment avec impatience et même les avertissements des organisateurs concernant une probable averse ne semble inquiéter personne. Entouré de personnes parlant en anglais, je tente également une petite avancé… bien vite stoppée ! Pas de doute le festival a fait le plein et tant pis pour le temps, personne ne va partir avant la fin. Je ne vais pas vous faire l’affront de vous présenter Sting hein ?! Les musiciens rentrent sur scène puis arrive enfin la star de la soirée ! Sting est enfin là et ce qui frappe le plus c’est cette simplicité mais aussi… il a veillli mais pas tant que ça ! Mais comment fait-il ? Bref les chansons commencent et ce sont des cris de joie sur l’intégralité des titres avec quelques pics sismiques sur “Englishman in New-York” ou “Message in a bottle”. A ce moment il faut réaliser que l’on vient donc d’entendre “Message in a bottle”interprété par Sting… Effectivement il peut bien pleuvoir que l’on s’en moque comme de notre premier CD… Ha mais non en fait c’était mon premier CD “Regatta de blanc”…. Bref le maître Sting est à l’oeuvre, il parle un français impeccable et a su s’entourer de musiciens de malade … Le violoniste se permettra des solos à faire pleurer les guitaristes et le batteur finira d’enterrer tout le monde… Du très bon boulot ! On se fera même une petite ambiance plus orientale sur “Desert Ros” et une preuve de plus que l’artiste sait s’éparpiller sans jamais se perdre. La pluie tombe, le public s’en moque et Sting revient pour un dernier rappel.. mais pas de “Roxanne”… Fallait bien râler un peu ! En tout cas bravo au festival pour avoir réussi à faire venir Sting pour la première fois à Albi !

Dimanche 8 juillet

La Grande Sophie
Début de concert avec la Grande Sophie qui va batailler sévèrement avec le soleil… Et il faut reconnaître qu’en jouant à 19 heures avec un soleil pile en face, cela ne doit pas être des plus simples… Le concert débute avec “Ma radio” et un public qui me semble un peu froid. Malgré une très belle version de“Du courage” tout en calme, ce n’est pas l’euphorie autour de moi… La Grande Sophie tentera la flatterie, la menace puis les remerciements mais il semble difficile ce soir de faire bouger un public venu visiblement pour autre chose. J’ai pu y découvrir “Ne m’oublie pas” mais même là, c’est un peu laborieux. Alors que j’ai de bons souvenirs d’autres dates, j’avoue avoir été un peu déçu par ce concert.

Caravan Palace

La scène est investie par un immense tourne-disque, des musiciens surgissent de partout et c’est parti pour le show Caravan Palace à base d’électroswing ! Et ce sera le premier groupe à réussir l’exploit de faire danser le public jusqu’au fond de l’espace ! Belle prestation mais il faut dire que Zoé ne se ménage pas et les nombreux pas de danse qu’elle effectue sont là pour nous motiver. “Dragtols” revient du fond de leur premier album pour nous faire bouger et chaque membre du groupe finira bien trempé dans sa belle chemise blanche. Zoé quand à elle changera de tenues un nombre conséquent de fois, c’est l’occasion de laisser les morceaux tout en instrumental à ses musiciens. Un petit soucis technique nous rappellera leur passage difficile à Albi il y a quelques années mais plus de peur que de mal et le concert se terminera sans soucis. En tout cas je suis prêt à parier que nombreuses seront les personnes qui repartiront avec un nouveau CD à acheter !

Izia

Et comme on ne peut pas s’en lasser, comme chaque concert est une tuerie… On retourne voir Izia ! Et on a bien fait : le set a changé. On débute sur le calme“That night” qui remplace “On the top of the world”… Du coup on est un peu obligé de sautiller tout doucement en attendant la libération. L’énergie et la fougue d’Izia ne sont plus à démontrer et elle devait se rappeler de son dernier passage où elle avait réussi à mettre le feu à un public tout calme… Ce soir ça sera plus difficile, la faute à un public un peu agaçant tout de même… Peu importe car des poches de résistants se forment, j’en rejoint une histoire de bien profiter de toutes cette énergie ! Après un curieux délire sur un prêtre rencontré à la cathédrale et qu’elle aurait appellé… “Baby” nous pouvons enfin nous lâcher ! Il faudra m’expliquer comment elle fait pour bouger sur scène avec des talons de 30 cm mais peu importe … La furie est lâchée, les morceaux s’enchaînent et on retrouve avec plaisir cette salope de “Lola” ! Du rock, un son excellent, un charisme de fou ! C’est sans nul doute ce qui pouvait se faire de mieux ce soir et pour moi la star de la soirée vient de chanter un putain de “Let me alone” dont on ne peut pas se lasser. “So much trouble” est aussi l’occasion de se dégourdir les jambes et on retrouve “Disco ball” de nouveau ! Moment plus intime avec Izia seule à la guitare sur “Sugar cane”, splendide ! Une petite dédicace pour Bruno qui déteste que l’on parle de lui (c’est raté Bruno !) : “Your love is a gift”. Le concert était parfait, le feu et l’ambiance étaient sur scène, les résistants auront pris leur pied et pour les autres je crois qu’ils avaient décidé de ne pas faire d’effort… Tant pis pour eux nous on s’est régalé !

Jean-Louis Aubert

On va de manière politiquement correct dire que nous n’avons pas spécialement apprécié… Voilà voilà.

Conclusion
Un seul bémol à cette édition : la distance entre la scène principale et la place Sainte Cécile… 15 minutes de marche facile et quand on aime naviguer de scène en scène histoire de se laisser surprendre, on ne peut pas faire un aller-retour que le changement de plateau est terminé… Mais c’est le seul soucis ! La programmation a été vraiment hallucinante et puis Sting quand même ! Le concert de Camille était magnifique au pied de la cathédrale, il faut conserver ce lieu pour des concerts pareils. Izia aura plus que rempli le taf et Caravan Palace aura bien surpris son monde. Un petite note sur le coin VIP qui était hallucinant ! Une terrasse avec vu sur la grande scène avec repas servi aux VIPs ! Bon ça faisait un peu les nobles qui contemplent les pauvres en bas mais peu importe ! Je pense qu’on peut difficilement faire mieux en terme de remerciement pour les mécènes du festival. Niveau collations, boissons, éco-festival tout est en place et même l’appropriation du nouveau lieu s’est faite sans incidence pour le public.

Un nombre de festivalier qui grandit chaque année et des artistes d’une envergure internationale, que rêver de mieux pour Pause Guitare ?

Un YOTTA-MERCI à Annie et Tristan !!! Un très grand bravo aux bénévoles et aux organisateurs ! Merci au photographe : Olivier ! Merci à Yann !

Photos (Olivier)